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pgAdmin 4: Utilisation courante par la pratique

Postgres pgAdmin 4 permet de créer toute sorte d’objets du serveur de bases de données PostgreSQL. Ces objets peuvent être des bases de données (BDD), des schémas, des tables, des utilisateurs.. Cet outil permet également d’exécuter des requêtes SQL. L’accomplissement de ces tâche est conditionné par les droits de l’utilisateur qui sert à la connexion au serveur paramétré. Pour pouvoir agir sans limitation, il faut se connecter avec un utilisateur qui a les droits du super-administrateur. Cet article fait partie d’une série qui concerne le serveur de bases de données PostgreSQL et son utilisation dans un environnement de développement:

  1. Installation de base de PostgreSQL
  2. Utiliser Postgres pgAdmin 3 pour administrer PostgreSQL
  3. Installer PostgreSQL 10
  4. Reconfigurer l’installation par défaut de PostgreSQL 10
  5. Utiliser PostgreSQL 10 dans un environnement de développement
  6. Postgres psql pour administrer le serveur PostgreSQL
  7. Postgres pgAdmin 4 : installation et configuration
  8. Cet article: Postgres pgAdmin 4: Utilisation courante

Affecter un mot de passe au super-administrateur

pgAdmin ne pemet de paramétrer une connexion au serveur en local par le socket Unix. Pour cela on doit d’abord affecter un mot de passe au super-administrateur qui est l’utilisateur/développeur authentifié sur la machine de bureau. On utilise psql:
psql -d postgres
Une fois connecté, exécuter:
alter user jdupond with encrypted password 'mpjdupond';

Ajouter un serveur avec une connexion super-administrateur

Afficher le menu contextuel de l’objet Serveurs de développement puis sélectionner: Create / Server... Ceci affiche la fenêtre de paramétrage d’un nouveau serveur. postgres pgadmin Saisir le nom du serveur dans le champ Name: “Serveur local superadmin“. Ensuite passer à l’onglet (à sélectionner en haut de la fenêtre) Connection. Dans cet onglet renseigner les valeurs des champs comme indiqué dans la copie d’écran. A la fin de la saisie, enregistrer avec le bouton Save.

Créer une base de données

Afficher le menu contextuel du serveur Serveur local superadmin puis sélectionner Create / Database.. Dans le 1er onglet qui s’affiche par défaut:postgres pgadminSaisir le nom de la base de données: bdtest Choisir le propriétaire de la BDD dans la Combobox Owner: jdupond Saisir un commentaire: Base de données pour tester pgAdmin Activer, ensuite, le deuxième onglet Definition.postgres pgadmin– Sélectionner dans la Combobox Encoding: UTF8 – Sélectionner dans la Combobox Character type: fr_FR.UTF-8 Sélectionner, ensuite, le dernier onglet SQL postgres pgadmin Après la saisie des paramètres de création de la base de données, on a la possibilité d’examiner le code SQL qui servira à sa création effective.

Créer un schéma

Pour créer un schéma dans la nouvelle base de données créée, on utilise le menu contextuel de cette BDD: Create / Schema…postgres pgadmin Ce menu permet d’accéder à la fenêtre de création de schéma: postgres pgadmin La saisie des paramètres et l’enregistrement par le bouton Save, permet d’achever la création du schéma commerce.

Créer une table

Pour créer une table dans le nouveau schéma créé, on utilise son menu contextuel: Create / Table… Ce menu permet d’accéder à la fenêtre de création de table: Renseigner les données de l’onglet General comme indiqué, puis sélectionner l’onglet Columns qui permet de définir les champs de la table. S’agissant d’une création de table, le tableau de cet onglet est initialement vide. Utiliser le bouton mentionné “Ajouter un champ” pour ajouter les trois champs de la table. Après chaque ajout, paramétrer le champ comme indiqué puis enregistrer avec le bouton Save pour créer la table.

Ajouter ou modifier les données contenues dans une table

Pour modifier les données contenue dans la table produits, on utilise son menu contextuel: View/Edit Data / All Rows. Les 3 autres menus servent quand il y a déjà une grande quantité de données.   Ce menu permet d’accéder à la zone d’édition des données de la table qui apparaît dans le volet droit de l’interface.  ]]>

Postgres pgAdmin 4: Installation et configuration

Postgres pgAdmin 4 est une évolution majeure de l’outil d’administration avec interface graphique du serveur de base de données PostgreSQL. Il est destiné à succéder à pgAdmin 3. Cette nouvelle version est dotée de deux modes de fonctionnements:

  • Le mode station de travail qui est un mode local à une machine de bureau.
  • Le mode Web qui est un mode serveur (web) destiné pour les machines serveurs.
Concrètement il s’agit, à peu de choses près, du même logiciel mais configuré différemment pour chaque mode de fonctionnement. Techniquement c’est une application Python qui fonctionne soit en autonome pour le mode station de travail ou en mode hébergé par un serveur web pour le mode serveur. Pour les système Debian et compatibles, c’est l’installation qui fait la différence entre les deux modes. Cet article fait partie d’une série qui concerne le serveur de bases de données PostgreSQL et son utilisation dans un environnement de développement:
  1. Installation de base de PostgreSQL
  2. Utiliser Postgres pgAdmin 3 pour administrer PostgreSQL
  3. Installer PostgreSQL 10
  4. Reconfigurer l’installation par défaut de PostgreSQL 10
  5. Utiliser PostgreSQL 10 dans un environnement de développement
  6. Postgres psql pour administrer le serveur PostgreSQL
  7. Cet article: Postgres pgAdmin 4 : installation et configuration
  8. Postgres pgAdmin 4: Utilisation courante

1. Installation de Postgres pgAdmin 4

Il s’agit dans tout le reste de ce tutoriel de la version station de travail, car il s’agit toujours du poste de travail d’un développeur d’application. Pour installer Postgres pgAdmin 4 en mode station de travail exécuter:
sudo apt install pgadmin4
Cette commande installe également un environnement Python s’il n’est pas déjà installé. Des difficultés peuvent apparaître pour exécuter l’application si des conflits de versions, typiques de cet environnement, apparaissent. Dans ce cas, une solution envisageable consiste à désinstaller pgAdmin 4 et toutes les versions de Python installées sur le système. Après cela ré-exécuter la commande d’installation de pgAdmin 4. Toutefois cette solution n’est applicable que si aucune version de Python (notamment moins récente que celle installée avec pgAdmin 4 qui est actuellement la 2.7.13) n’est indispensable par ailleurs. Postgres pgAdmin 4 n’est pas disponible (Août 2018) sur le dépôt officiel des systèmes Debian et Ubuntu. L’utilitaire système de gestion des paquets apt doit pouvoir les récupérer à partir du dépôt spécifique de PostgreSQL pour que la commande d’installation réussisse. Pour cela il faudra d’abord configurer cet utilitaire comme indiqué dans le tutoriel d’installation de la version 10 de PostgreSQL (§ Versions disponibles pour le système installé).

2. Considération générale sur le fonctionnement

L’application pgAdmin 4 s’utilise par l’action des différents menus graphiques disponibles. Il existes deux types principaux de menus:
  • Le menu principal qui se trouve dans la barre d’en-tête de la fenêtre de l’application. Dans ce menu les principales commandes se trouvent dans le menu Object. Les différents menus peuvent être actifs ou non (grisés) selon les droits de l’utilisateur paramétré pour la connexion au serveur. Par exemple, si cet utilisateur n’a pas le droit de créer des bases de données, le menu Object / Create / Database.. sera toujours inactif.
  • Le menu contextuel à un nœud du volet gauche. Ce menu s’obtient par la sélection du nœud concerné (serveur, BDD, table..) dans le volet gauche de l’interface, ensuite cliquer sur le bouton droit de la souris. Ce menu affiche la liste des actions possibles spécifiques à l’objet sélectionné.
Dans la suite de ce tutoriel il convient d’effectuer l’une ou l’autre de ces démarches pour mener l’action demandée.

Paramétrer un groupe de serveurs

postgres pgadmin Au premier lancement de pgAdmin 4, un groupe de serveurs Servers, vide, est paramétré. Cet objet apparaît dans le volet gauche de l’interface. L’objet groupe de serveurs dans pgAdmin, est un conteneur d’organisation de l’affichage. Il ne correspond pas à un objet réel du serveur de base de données. On va commencer par donner un nom significatif à cet objet: postgres pgadminAfficher le menu contextuel du groupe de serveurs et sélectionner Properties.. postgres pgadmin Dans la fenêtre qui s’affiche, modifier le contenu du champ Name en “Serveurs de développement” et cliquer sur le bouton Save pour enregistrer. Pour créer d’autres groupes de serveurs, si besoin, utiliser le menu contextuel d’un groupe de serveur existant: Create / Server Group... Ce menu affiche la même fenêtre utilisée pour la modification du nom. Saisir le nom et enregistrer.

3. Paramétrer un serveur de base de données

postgres pgadmin Afficher le menu contextuel de l’objet Serveurs de développement puis sélectionner: Create / Server… Ceci affiche la fenêtre de paramétrage d’un nouveau serveur. postgres pgadmin Saisir le nom du serveur dans le champ Name: “Serveur local“.postgres pgadmin Ensuite passer à l’onglet Connection (à sélectionner en haut de la fenêtre). Dans cet onglet renseigner les valeurs des champs comme indiqué. Pour rappel le mot de passe de l’utilisateur utappli est mputappli. Après la saisie enregistrer avec le bouton Save. Ce sont les mêmes paramètres de connexion utilisés pour psql et dont les valeurs doivent correspondre à ceux du serveur PostgreSQL à paramétrer.

4. Améliorer le fonctionnement de pgAdmin 4

4.1. Les problèmes

Se connecter au serveur nouvellement paramétré, si ce n’est pas déjà fait: menu contextuel du serveur et sélectionner Connect server. Après l’activation de la connexion, on peut accéder aux objets du serveur: postgres pgadmin
  1. Le tableau de bord (à droite) s’anime avec des graphiques d’information sur le fonctionnement.
  2. Tous les objets du serveurs sont visibles dans le volet gauche.
Il n’est pas recommandé de garder cet affichage par défaut: 1. L’affichage des graphiques est coûteux en ressources pour le serveur sans que l’information ne soit très utile, notamment dans un environnement de développement. Pour s’en rendre compte, exécuter la commande système dans une console:
tail -f /home/jdupond/pgtest.log
Cette commande permet de suivre l’avolution du contenu du fichier de log du serveur. Elle permet dans notre cas de constater que plusieurs requêtes SQL sont exécutées en permanence. L’exécution continue de ces requêtes s’arrêtera si on se déconnecte du serveur (Menu contextuel de Serveur local puis Disconnect sever). Si vous ne constatez pas l’exécution des requêtes dans le fichier de log comme indiqué, c’est que la génération des logs n’est pas configurée comme il est souhaité. Dans ce cas suivre la procédure expliquée dans l’article sur l’utilisation de PostgreSQL dans un environnement de développement, pour activer ce paramétrage. 2. L’affichage dans le volet gauche est trop chargé. Souvent, on n’a besoin d’afficher qu’un nombre limité de types de données. Ceci permet d’avoir une information beaucoup plus lisible dans l’interface.

4.2. Les solutions

Pour désactiver l’exécution de ces requêtes, on modifie le paramétrage de l’affichage du tableau de bord: postgres pgadmin Pour accéder à cette fenêtre de paramétrage, utiliser le menu: File / Preferences, puis sélectionner Dashboards / Graphs dans le volet de gauche. Par défaut le temps de rafraîchissement des graphiques est paramétré à 1 seconde. Ceci explique l’exécution fréquente des requêtes qui récupèrent les données de ces graphiques. Modifier toutes les valeurs à 999999. Cela désactive l’exécution des requêtes mais aussi l’affichage des graphiques. postgres pgadmin Pour accéder à cette fenêtre de paramétrage utiliser le menu: File / Preferences, puis sélectionner Browser /Nodes dans le volet gauche. Pour désactiver l’affichage d’un élément il suffit de cliquer sur l’icone Show dans le volet droit, qui se transforme alors en Hide. Désactiver de la même manière tous les éléments sauf: Columns, Databases, Schemas , Sequences et Tables. Enregistrer avec le bouton Ok. Après la validation de ce paramétrage, rafraîchir l’affichage: Sélectionner le serveur dans le volet gauche (Serveur local) ensuite actionner le menu contextuel Refresh.. postgres pgadmin L’affichage apparaît maintenant avec les informations sélectionnées seulement.  ]]>

Postgres pgAdmin 3 pour administrer PostgreSQL

 Objectif: Postgres pgAdmin est un outils d’administration du serveur de base de données PostgreSQL. L’objectif est donc de pouvoir administrer / utiliser PostgreSQL de manière simple (dans le sens création, modification et suppression d’objets du serveur: utilisateurs, bases de données, tables…) avec cet utilitaire à interface graphique.

Cible: GNU Linux Ubuntu ou compatible, équipé d’un gestionnaire de bureau (KDE, GNOME ..)

Cet article fait partie d’une série qui concerne le serveur de bases de données PostgreSQL et son utilisation dans un environnement de développement:
  1. Installation de base de PostgreSQL
  2. Cet article: Utiliser Postgres pgAdmin 3 pour administrer PostgreSQL
  3. Installer PostgreSQL 10
  4. Reconfigurer l’installation par défaut de PostgreSQL 10
  5. Utiliser PostgreSQL 10 dans un environnement de développement
  6. Administrer PostgreSQL avec psql
  7. Postgres pgAdmin 4 : installation et configuration
  8. Postgres pgAdmin 4: Utilisation courante

1. Installer Postgres pgAdmin 3

sudo apt-get install pgadmin3
S’agissant d’une interface graphique, son icône de lancement devrait alors apparaître dans les menus du bureau. Sous KDE par exemple : Menu K / Applications / Développement, pgAdmin III (avec une tête d’éléphant comme icône).

2. Paramétrage de base de Postgres pgAdmin

Le premier lancement de pgAdmin donne l’écran: Postgres pgAdmin écran initial Utiliser le menu: Fichier / Ajouter un serveur… Postgres pgAdmin ajouter serveur Nom: Serveur local, ne sert que pour l’affichage, choix libre. Hôte: localhost si le serveur est installé sur la même machine que pgAdmin. Sinon adresse (IP ou DNS) de la machine distante. Port: 5432 par défaut Base de maintenance: postgres créée et existe par défaut Nom utilisateuradmin Celui qui a été créée à l’installation du serveur (cf. l’article à ce sujet).      

A la validation l’accès au serveur est disponible

Postgres pgAdmin accés serveur On remarquera la présence de l’unique base de donnée postgres et de l’utilisateur (rôle de connexion) postgres. Ce sont les deux objets créées par défaut lors de l’installation du serveur. On remarquera aussi la présence de l’utilisateur admin qui a été créée après l’installation du serveur (cf. l’article à ce sujet).          

3. Création d’une base de données

  • Se positionner sur le nœud “Base de données (1)
  • Clic k droit et utiliser le menu contextuel “Ajouter une base de données…
pgAdmin création BD Nom: Nom significatif, unique sur le même serveur. Propriétaire: Choisir l’utilisateur dans la liste. Commentaire: Facultatif mais très utile pour la documentation.               A la validation, la base de données est créée. Postgres pgAdmin BD créée

4. Création de tout autre objet avec Postgres pgAdmin

Le même mode de fonctionnement est, généralement,  valable pour la création de tout autre objet:
  • Se positionner sur le nœud correspondant au type de l’objet cible: schéma, table..
  • Clic k droit et utiliser le menu contextuel
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